"Socrate répondit à Protagoras : Vous avez raison , il est impossible de faire la science du particulier, du contingent: mais en analysant la pensée humaine, j'y trouve des idées générales, et ce sont précisément ces idées qui doivent faire le fond de la science. Socrate provoquait donc une étude plus approfondie de l'esprit humain , et en particulier de la sensibilité : c'est ce que fit Platon."
Examen critique de la psychologie de Platon
Jean Baptiste Tissandier
(Perisse frères 1851)
p. 9
"En ce sens, la théorie du Ménon est insoutenable : la science humaine tout entière n'est point réminiscence; l'âme peut bien apporter avec elle la science de l'universel ; mais il est impossible de soutenir qu'elle apporte la science du particulier. Aussi, quand on dit que, d'une même chose, on sait et l'on ignore à la fois quelque chose. on ne veut pas dire qu'on puisse avoir à la fois, les deux contraires, l'erreur et la vérité ; on veut dire uniquement que l'erreur seule est en acte et en réalité, tandis que la science demeure en simple puissance."
OEuvres d'Aristote
traduit par Jules Barthélemy Saint-Hilaire
(Ladrange, etc. 1839)
p. LIV
"§ 12. Pensante et intellectuelle, n'agissent qu'en présence des images il n'y a qu'un seul moi dans le texte. que leur transmet la sensibilité, semême quelque mouvement, mais parce que quelqu'autre chose existe préalablement. Ainsi, quand le fait particulier se produit, c'est en quelque sorte par l'universel qu'on a la science du particulier."
OEuvres d'Aristote
traduit par Jules Barthélemy Saint-Hilaire
(Ladrange, etc. 1862)
p. 432-433
LEÇONS DE PHYSIQUE. LIVIRE VII, CH IV, § 10
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